Partager la publication "[ARTICLE INVITÉ] Relation toxique et dépression – 3 choses indispensables à savoir"
Je reçois aujourd’hui Virginie Loÿ, rédactrice du blog « Une chose par jour ». Ancienne victime de relations toxiques, Virginie est aujourd’hui conseillère sur une ligne de soutien téléphonique et accompagne des personnes qui veulent se libérer de relations abusives. Elle a souhaité partager avec vous son point de vue sur les liens entre relation toxique et dépression. C’est donc un plaisir pour moi de lui proposer une page sur le blog des Rapports Humains.
Parmi les signes d’une relation toxique, il s’en trouve un qui est souvent présent et qui est quasiment toujours mal identifié. J’ai nommé : la dépression.
En théorie, il est aisé de comprendre qu’une relation toxique et destructrice engendre des comportements dépressifs. Dans la pratique, la personne concernée est souvent la dernière à comprendre de quoi elle souffre ou à identifier la véritable cause de sa dépression. Car malheureusement la dépression s’installe de la même manière que la violence psychologique. Sournoisement. Insidieusement. Tellement progressivement qu’on se s’en aperçoit pas.
Ou bien tard, très tard.
Que la dépression soit le fruit de relations amoureuses toxiques, qu’elle soit les résultats de relations malsaines dans la sphère amicale, familiale ou professionnelle, son origine est difficile à décrypter.
Dans cet article, j’aborde le fait que simultanément, la dépression est le signe de la relation toxique, sa conséquence et, parfois même, un outil de manipulation.
Se faire soigner — en toute liberté — est indispensable.
Relation toxique et dépression : un signe
Toute relation qui devient toxique commence par une relation d’apparence normale. La victime est très investie : il s’agit soit de son supérieur hiérarchique, de la personne qu’elle considère comme sa meilleure amie, de son conjoint, d’un parent…
La nocivité des rapports s’installe dans le temps, petit à petit, le plus souvent par des paroles et des gestes qui, de prime abord, peuvent sembler bénins : critique déplacée, rendez-vous manqué, ordre donné, réaction exagérée à une contrariété… Les choses de la vraie vie…
C’est leur accumulation, leur unilatéralité, l’augmentation de leur gravité et de leur fréquence qui est un indice de la toxicité de la relation. Par un effet d’érosion, elles créent chez la personne qui en est victime, un malaise, une tristesse, une incompréhension.
La victime refuse souvent de douter de la relation. Elle pense que le problème vient d’elle — et c’est bien ce que son tourmenteur n’aura de cesse de répéter.
Alors, elle va chercher en vain à satisfaire les besoins de l’autre en prenant la responsabilité de tout ce qui ne fonctionne pas dans la relation.
Ne trouvant pas d’issue, malgré tout le mal qu’elle se donne, elle va de moins en moins bien.
Quand certains de ses proches lui font remarquer que la situation avec son patron/ami/conjoint n’est pas normale, elle fera tout pour la justifier et trouver les causes de son mal-être ailleurs.
De léger malaise, cette dépression peut s’installer. Elle devient chronique, elle s’aggrave. Au pire, elle engendre des pulsions suicidaires ou s’accompagne d’autres pathologies ou comportement à risque : trouble alimentaire, consommation d’alcool ou de stupéfiants, etc.
Parfois, c’est uniquement par hasard que le médecin traitant, ne trouvant pas d’explication physique aux maux, approfondit son interrogatoire :
- “ .. et comment ça se passe avec votre épouse ? ”
- “ … vous avez des problèmes au travail… ? ”
Paroles salutaires qui peuvent réveiller la victime. Mais quelques fois, celle-ci ne voudra ouvrir les yeux que lors de la cinquième visite…
Reconnaître la dépression est une première étape, mais il est indispensable d’en identifier les causes, pour en guérir, car elle peut devenir un outil de manipulation.
La dépression retournée comme outil de manipulation
Un élément qui brouille les pistes est que la personne toxique est capable de se servir de la dépression comme d’un outil d’aliénation supplémentaire.
Au travail, la victime sera écartée d’un projet qui lui tient à cœur, soi-disant par souci de la ménager :
“ … parce que, tu comprends, il faut que tu sois bien remis avant qu’on te confie ce projet délicat… ”.
Dans le couple, la marge de manœuvre d’un conjoint manipulateur est plus vaste encore. Relation toxique et dépression sont intimement liées.
Rappelons-nous que le propre de la dépression est de ne plus avoir le courage, l’énergie ou l’intérêt de désirer quoi que ce soit.
Sous couvert de compassion, bien des personnes toxiques enfoncent leur conjoint dans sa dépression. Au regard du monde, ils se montrent inquiets, serviables, attentifs :
“ Elle est fragile, en ce moment…, je la pousse à consulter, mais elle ne se décide pas… ”
Derrière les portes fermées, le discours change :
“ Il y a toujours quelque chose qui cloche chez toi… Cesse donc de t’apitoyer sur ton sort… Il faut vraiment t’aimer comme je t’aime pour pouvoir te supporter… ”
Ces comportements aliènent et isolent la victime qui ne sait plus à quel saint se vouer et, de plus en plus, doute de ses propres perceptions.
Ce comportement peut atteindre des extrêmes, lorsque le conjoint utilise la passivité de la victime pour la forcer à un suivi médical dont il a le contrôle. Le but peut-être d’obtenir un diagnostic psychiatrique qui porte atteinte à la victime et à ses capacités de garder les enfants du couple en cas de séparation.
Se faire soigner à tout prix
Il peut paraître inutile de rappeler que se faire soigner est la priorité. Si les victimes reconnaissaient leur situation, c’est sans doute ce qu’elles feraient.
Je tiens toutefois à insister.
Les médecins sont de mieux en mieux formés pour ne pas passer à côté des causes des symptômes. Le burn-out, la violence conjugale, la pression au travail, etc., sont des phénomènes reconnus et médiatisés.
Les stigmas s’effacent et les solutions existent pour sortir de la situation à l’origine de la dépression.
Le prérequis est cependant de vouloir s’en sortir, et d’en avoir la force.
Se faire accompagner médicalement peut être la goutte de potion magique qui décuple les forces au moment où on en a vraiment besoin.
En conclusion, j’invite chacune et chacun à la vigilance.
Si vous êtes déprimés, posez-vous les bonnes questions.
Si une personne de votre entourage semble couler, posez-lui les bonnes questions.
Pour retrouver votre vie, coupez le lien entre relation toxique et dépression : ne reculez plus le moment de consulter.
Pensez à partager cet article avec vos amis sur les réseaux…
Bonjour Christophe, Bonjour Virginie,
Merci pour cet article qui me parle bien et qui éclaire encore plus la conscience que j’ai des relations toxiques que j’ai eues avec un de mes employeurs il y a quelques années.
Bonne journée
Stéphane
Merci Stéphane pour ton retour.
Et ravi de recroiser ta route par ici 😉
Je suis divorcé depuis 3 ans et j’ai rencontré une femme que j’appellerai un ange pour la décrire, je l’aime toujours aujourd’hui comme au premier jour de notre rencontre.
Dès le départ de notre relation elle m’avait confié et je me le rappelle a présent : « Quand je ne me sens pas bien, j’ai tendance a me refermer sur moi-même et ne plus voir personne »
Elle me dit m’aimer comme jamais elle à pu aimer auparavant dans sa vie, mais a pris des distances à présent depuis 8 mois,
Je lui ai écrit pour pour la soutenir et tenir un contact mais en y songeant aujourd’hui et en lisant votre article, je me rends compte que c’est toujours moi qui écrit spontanément…mais pas elle.
Je m’enfonce dans ce sentiment amoureux a présent a sens unique, j’ai l’impression d’être rentré dans une forme de dépendance affective incontrôlable et aujourd’hui je déprime et je pleure sans raison depuis des mois de ne plus avoir de nouvelle de mon Amour.
Je n’ose plus lui écrire car je ne sais pas si je peux, j’ai l’impression de sombrer dans un profond abîme..
Elle même ne semblait pas bien m’avait confié être dans une forme de dépression pour diverse raisons, professionnelles et familiales.
Je souffre énormément de son absence et mon entourage me pousse a tourner la page, mais je n’y arrive pas car mes sentiments sont plus fort que ma raison….
Merci Pierre pour votre témoignage et je peux comprendre votre malaise dans cette situation.
Il semblerait que vous viviez la fin d’une relation… qui ne s’est jamais vraiment finie de votre côté.
Pas facile en effet de faire un travail d’acceptation des Fins (voir mes articles sur les transitions de vie) quand il n’y a pas vraiment eu de Fin. Et plus le temps passe, plus votre imaginaire et l’idéalisation de l’Autre grandit.
SI vous souhaitez déposer tout ça au cours de quelques séances, je reste à votre écoute.
Contactez-moi via la page contact de ce site.
A bientôt
Bonjour, je me permets de vous envoyer un message car je regarde vos vidéos qui sont intéressantes pour moi. Je suis dans une situation difficile avec un manipulateur je pense. J’ai la tête dans le brouillard duquel je ne sors pas. J’ai un sentiment de malaise avec mon conjoint mais je n’arrive pas à l’exprimer. Nous sommes séparé depuis 1an et demi mais vivons sous le même toit. Il me faisait miroiter qu il reviendrai mais en fait pas. Il dit m’aimer, l’apprécier, mais ne pas vouloir se remettre avec moi car mes parents et d’autres petits élément le gênent et que ce n’est pas de cette vie dont il veux. A l’heure actuel je suis pas bien dans ma peau. Comment faire pour m’en sortir. J n’arrive pas à me détacher. Merci d’avoir bien voulu me lire. Cdt
Merci de ton commentaire, Stéphane.
Dans le domaine de l’emprise et la manipulation au travail, Delphine de Vigan a écrit un roman saisissant, il y a des années, « Les heures souterraines ».
Pour voir son vécu à travers les yeux d’une écrivaine de talent et fine psychologue.
À lire 🙂
Bonjour, j ai trouvé cet article très eclairant. J’ai neanmoins une question : Cette personnalité toxique peut elle utiliser la depression comme un outil pour se positionner en victime?
Exemple : Une personne subit les humiliations de son conjoint et finit par s isoler, cedant a differentes addictions .
Le conjoint en question se plaint a tous de la victime , lui attribuant tous ses problèmes, s attirant la sympathie et la compassion de la famille et des amis. Puis s attribuant les.peines et souffrances des proches, plonge dans une profonde depression , evocant les lacunes de la victime a la soutenir, « ne plus en pouvoir » . La culpabilisation est toujours de mise et la victime subit sans oser pouvoir imaginer la quitter.
Qu en pensez-vous?
Bonjour Marie
Merci pour votre commentaire.
Je ne sais pas si la dépression peut être caractérisée comme un « outil ». Elle est une véritable pathologie avec ses symptômes, ses déséquilibres neuro-chimiques et sa souffrance bien réelle vécue par les personnes qui la subissent.
Après, d’après la brève description que vous faites de la situation, il semblerait que la relation entre les deux personnes s’apparente plus à un jeu psychologique qu’à une saine relation.
Et pour jouer, il est nécessaire d’être deux; ce qui veut dire qu’au bout d’un moment, il n’y a plus ni victime, ni bourreau, mais deux âmes en souffrance qui s’enlisent dans des jeux psychologiques destructeurs.
Dans ce contexte, il n’est pas rare que les joueurs se perdent dans leurs propres « règles » et ne savent plus comment en sortir. Ce qui peut être l’un des facteurs faisant le lit d’une dépression pour l’un et des conduites addictives pour l’autre.
Bonjour
Je suis dans cette relation depuis 21 ans avec 3 enfants.
Ce que vous venez de décrire en réponse, c’est ce que je vis.
Comment men sortir ?
Quelle solution? Comment arrêter ce « jeu »
Merci
Ca y est mon suivi a comlence de toute laniere le poids de mon stress est devenu vusible et ma psy m a dit jd vous que vous justifier tout
Et oui a noel on ne pensd pas a achete de truc inutile, mon sapin est desordlnne je n ecoute pas et j en passe voila sans capacite de pouvoir y mettre le ton les rdflexion en une semaine de mon homle qui ne souhaite oas que je parle a tout etre lasculin les femmes mes »amis »sont eteange il m a dit nous avons fait le choix que tu reste a la maison alors qu il a decider seul je veux passer mon permis en automatique mais faut que j arrete alors ca fait 4ans que j y suis perte de memoire une semaine aprzs il a les meme sauf que lui c est forcement grave je n ai pas a faire de spirt car je risque l agression mais ca pas devant les autres devant eux j ai des soucis psy mais comme il coupe les ponts avec tout le monde pqr ma faute peu de personne entendent su coup il y a peu j ai exploser j ai tout balancer a ma psy mais il est hors de question que je parte avec la tristesse la cokere dt si oeu de confiance en moi mes enfants savent et la fille va qu front quand il me parle mal je suis vider interieurement qlors quand j ai dit le mot depressio j ai eu droit a moi aussi par rapport a toi mais il a peur qud je md remette en question alors il m a proposer de cotoyer des amies a lui que je n aporecie pas je ld vout toyrner en rond j ai trop persu pour partir sans dignite
Comment s’en sortir. Je consulte, je suis séparée de mon ex concubin depuis un an mais je suis toujours dépressive et je n’ai plus envie de vivre
Bonjour Radoux
Merci pour votre message.
Parfois, l’acceptation des situations de changement est longue à être intégrée; et pendant cette période, les choses de la vie paraissent n’avoir plus aucun sens.
Pour autant, l’une des clés pour avancer vers le bout du tunnel est d’abord de vous détacher du ou des boulets qui vous freinent dans votre cheminement.
Je vous invite à continuer votre thérapie car d’est un espace ressource qui pourra vous accompagner tout au long de votre chemin.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
Christophe
Bonjour, moi je ne suis pas la victime mais l’auteur de l’amour destructeur toxique. Pendant 16 ans j’ai fait vivre Un enfer à ma compagne en l’insultant, l’humiliation,…. Tout ça sans jamais me rendre compte de la gravité de mes actes et des blessures morale que je lui fesais. Je voulais savoir si quelqu’un comme est capable de changer. Merci
Bonjour Jean-François
Le changement est comme une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur. Si vous êtes disposé à ouvrir cette porte, alors il est possible de travailler sur vos failles qui vous ont conduit à adopter ce comportement. Le fait que vous preniez conscience de la situation est peut-être un bon début.
Je vous souhaite un bon chemin.
Christophe
bonjour,
il y a 30 ans que je vis dans une relation toxique qui est en train de se terminé. Avec sa fragilité et sa vulnérabilité comme alibis elle me portait un harcèlement impitoyable en jouant sur tous les registres de la vie. Au début, c’est de petites choses dans un cycle infernal qui épuisent. Très vite elle est venu sur un terrain morbide avec au début de propositions de suicide à deux… jusqu’au jour où j’ai dit « chiche ». c’était pour voir, c’était du bluff. un peu plus tard elle a fait des tentatives de suicides jusqu’au jour où elle a échappé à ma surveillance et je l’ai amenée à l’hôpital où ils lui ont fait 3 lavages d’estomac dans la nuit sans anesthésie; elle n’a jamais recommencé, c’était du bluff probablement aussi. Il s’en est suivi des menaces d’empoisonnement jusqu’au jour où je lui ai dit que ce serait son problème si je disparaissais alors elle m’a menacé de se suicider en mon absence avec les enfant… L’usure ôte petit à petit toute possibilité de réaction et vous cédez de plus en plus dans une sorte d’auto-castration. Tel un joueur, vous continuer miser en cédant dans l’espoir de ramasser la mise et de retrouver votre couple…Tous les domaines de ma vie ont été visés par ce harcèlement, mais voilà vous avez des responsabilité. Et puis un jour vous ne savez pas pourquoi vous chercher à vous donner la mort… vous ne voulez pas mourir, ce n’est pas un appel au secours, c’est juste avoir envie d’en finir. Pour mon malheur, je me suis repris à temps mais trop tard, j’ai perdu la mémoire affective et depuis j’erre comme un pauvre diable en regrettant d’avoir retenu ma main. Les occasions de disparaitre sans se suicider sont rares et c’est les seules façon de ne pas trop faire souffrir les proches qui vous aiment. De grâce à tous ceux qui sont dans une relation toxique, fuyez fuyez fuyez. Si vous attendez trop vous n’en guérirez jamais.
Bonjour,
Je ne pense pas être dans une phase de dépression… juste dans un couplé dont le fonctionnement ne me semble pas normal. Cela fait presque 11 ans que nous sommes ensemble. Les premiers mois cela allait très bien, très vite les reproches , colères et critiques sont apparues… une crise et ensuite tout redevient normal. C’est à peu près tous les 2 mois ou alors quand il y a un évènement important dans notre vie (comme un déménagement). Je me remets beaucoup en question, me demande si le problème ne vient pas de moi comme il le dit, je ne suis pas heureuse ni épanouie. Mes amies et ma famille trouvent que je m’eteins petit à petit. Certains qualifient mon compagnon de pervers narcissique ou de manipulateur…en lisant les articles sur internet je ne trouve pas que ce soit totalement vrai. J’ai plus l’impression qu’il s’agit d’une relation toxique.
Quand je dois faire quelque chose j’en suis arrivée à réfléchir longuement avant pour savoir si la manière dont je vais faire sera la bonne. Et évidemment ce n’est jamais la bonne. Il me dit toujours que quand je pense à une solution je dois prendre l’autre vu que mon choix sera le mauvais…pour les demenagements je ne sais pas faire les cartons, je ne sais pas porter les meubles…et comme je ne sais pas je dois écouter ses conseils et les appliquer cela évitera qu’il s’énerve. Je suis un boulet, et l’année dernière il a eu des propos très violents et il me criait dessus…tellement qu’un voisin est venu pour demander de faire moins de bruit… avant de faire quelque chose je stresse et j’ai la boule au ventre… achaque je me dis que je dois partir et je reste… je trouve une excuse : les crises arrivent toujours quand il y a un truc important et pour lequel je me suis engagée à l’aider…donc je veux tenir ma parole l’aide jusqu’au bout (évidement mal ) et petit à petit il redevient gentil…
Autre point quand je veux inviter des amis ou de la famille ce n’est jamais le bon moment ou alors quand on est invités je n’ai pas conscience qu’il a des semaines éreintante et qu’il est fatigué donc il ne veut pas faire de route ou recevoir…pour contre ses amis l’invite ou s’invite il n’y a aucun soucis , il decale même le jour de départ en congés ou il va à une invitation en.plein congés à 4h de route alors que l’année d’avant il ne l’a pas fait pour ma famille.
J’ai l’impression que c’est à sens unique. Il a un pied à terre dans une autre région donc toutes les vacances ou week-end prolongés on y va …et on ne part jamais ailleurs alors que j’ai toujours aimé voyagé…
Je sais que cette relation ne nous rend pas heureux. Il dit que je le tire vers le bas (c’est sûrement vrai mais je ne sais plus quoi faire). J’ai essayé de faire ce qu’il aime mais il n’a jamais fait l’effort de son côté pour faire un truc que j’aime.
Et j’en suis arrivée à me dire que j’étais plus heureuse seule. Et à me demander pourquoi je reste? Une forme de culpabilité ? Peut-être… l’impression de lui avoir fait perdre 10 ans (mais je sais qu’il etait libre de partir..d’ailleurs dernièrement je lui ai dit que je ne l’avais jamais obligé de rester quand il me sort qu’il ne sait pas ce qu’il a fait pour tomber sur quelqu’un comme moi…). La culpabilité de le quitter alors qu’il est resté malgré le fait que je n’ai pas pu lui donner un enfant tant désiré (échec de 4 ans de pma avec cause de stérilité connue chez moi mais infertilité inexpliquée)… l’âge…(47 ans…)???
Donc j’en suis arrivée à me dire qu’il faut que je me fasse accompagnée mais par quel type de professionnel ?? Des personnes me disent qu’un psychologue serait bien, d’autres que ce serait mieux un psychiatre car il creuse plus le problème…
J’ai essayé un psychologue avant le confinement. 2 séances par semaine pendant 6 semaines puis il y a eu le confinement. Je n’ai pas repris car les dernières séances j’avais l’impression de faire du sur place, de ne pas avancer qu’on ne creusant pas le problème. Il est juste ressorti que ce que je vivais c’étaient des violences psychologiques, que j’avais une part de responsabilité en ayant accepté plein de choses en ne m’étant pas imposée et qu’il fallait travailler sur ma confiance en moi… peut-être que c’est vraiment ça mais j’ai l’impression qu’il me faut plus..
Bonjour Kali
Il n’est pas toujours facile de se défaire d’une relation dans laquelle on s’est investi pendant de nombreuses années. Il y a un biais cognitif à l’origine de ce phénomène (comme bien d’autres) qui se nomme l’escalade de l’engagement.
Si vous souhaitez être accompagnée pour mettre à plat votre situation et prendre des décisions éclairées, je reste à votre écoute.
bonjour,
Est ce qu’une personne en grave dépression peut changer de comportement au point de devenir manipulatrice, voir manipulatrice perverse narcissique ? Merci pour votre retour car je suis désespérée de voir ma compagne changer à ce point.
Bonjour Sudon
Je ne sais pas si le comportement que vous décrivez est lié à la dépression de votre compagne. En revanche, il est avéré que les personnes qui connaissent un épisode dépressif se trouve changées par rapport à leur état antérieur à la dépression. Ils disent même « qu’ils ne se reconnaissent plus tellement ils ont changé »
Bonjour, pour moi une personne manipulatrice est une personne qui ne se remet jamais en question; qui est dans le déni de tout, qui inverse les rôles , en se faisant passer pour une victime , en utilisant l autre à des fins personnels , en l a blessant et l a maltraitant par des mots surtout.. c est ça un pervers narcissique ! Il se reconnaît, le pervers, car quoique que vous faites pour lui..il n aura aucune compassion pour vous ou des excuses qu il ne tiendra pas ! il vous en coûtera surtout une douleur psychologique ,une dépression, si vous ne le (la)quittez pas …Etant moi même dans cette situation de toxicité relationnelle…un amour ‘ destructeur que lui même à mis en place sans que vous en ayez eu une quelconque responsabilité, et qu il a installé sournoisement pour vous nuire ! Sans famille pour m aider « nos enfants ont leur propre vie « et sans amies car je passe certaines nuits à pleurer et le réveil est difficile ..je ne veux pas me confier.j essaye de m en sortir seule, en faisant du sport..mais le quotidien est si anxiogène avec ces personnes là que si je ne prends pas la décision de partir..personne d autre le fera â ma place , car ces personnes là, se servent de vous..de votre intelligence, de votre gentillesse , même de votre physique avantageux, pour vous détruire, car eux n ont finalement aucune valeur, ni moral.. ni affective…ni beauté…les 2… extérieure et intérieure…Voilà ma vie .. Nicolle
Bonjour,
Cela fait 4 ans que je suis dans cette relation toxique. Depuis quelques mois je me vois sombrer dans un abysse. Je viens de réaliser que ma dépression provenait de cette relation et ne fait que s’accentuer. Je n’ai pas la force de le quitter, je suis consciente que c’est la solution à mes problèmes. Mais de me retrouver seule après me terrifie.
Bonjour Pamela
Merci pour votre témoignage de cette période difficile que vous semblez vivre actuellement.
Rester ou partir ? Voilà un dilemme connu et reconnu par un grand nombre de personnes, tous contextes confondus.
Les questions qui pourraient se poser à cet endroit, seraient :
– Quels seraient les coûts à court, moyen et long terme dans l’un et l’autre cas ?
– Quels en seraient les bénéfices ?
– Comment pourriez-vous savoir qu’être seule vous terrifie, puisqu’actuellement vous ne l’êtes pas ? Cette peur ne concernerait-elle pas plutôt l’IDEE d’être seule ?