Une expérience à partager aujourd’hui. Celle que j’ai réalisée il y a quelques années dans un centre qui proposait de faire de la randonnée pendant 1 semaine … sans manger. Pour cadrer un peu les choses, mes propos ne sont ni pro ni anti pratique du jeûne alimentaire; je partage simplement ici mon vécu et les éléments qui me sont apparus comme positifs ET négatifs lors d’une telle expérience et en quoi cela peut faire un lien avec le thème de ce blog. J’ai d’ailleurs choisi la catégorie “rapport à soi” pour ce billet.
Jeûne alimentaire : jour 1
Une dizaine de participants, venus ici avec des objectifs très différents. Certains dans une démarche de bien-être et de détoxification, d’autres pour accompagner leur moitié faisant partie de la première catégorie, et d’autres comme moi par curiosité et recherche d’expérience. Certains étaient des habitués du jeûne alimentaire, d’autres en étaient à leur premier essai.
Ma motivation principale à cette époque était la curiosité de voir comment mon corps allait réagir face à la privation d’un besoin vital , en l’occurrence le besoin de se nourrir. Ayant eu par le passé un cursus sportif, j’avais quelques notions de nutrition, et j’étais assez attentif à comment bien me nourrir pour être en meilleure forme. Par exemple, pendant cette période je n’envisageais pas de sauter un repas; j’étais même limite irritable quand j’avais faim et que certaines circonstances décalaient mon heure de repas.
Le premier soir, nous avons tous bu un liquide infâme ayant pour but de nous purger. Je ne vous fais pas un dessin, mais l’explication pas très glamour est que le fait de faire le vide (digestivement parlant 😉 ) permet aux intestins d’être libre de toute “matière” pouvant stagner et entraîner des désagréments de toute sorte. Ce soir là, mon meilleur ami était un certain « Lotus triple épaisseur »
Jeûne alimentaire : jour 2
Notre premier jour de jeûne alimentaire et de randonnée. Bizarrement, je ne me sentais pas en manque d’énergie. Je ne ressentais pas la faim, ni ne présentais des signes de faiblesse. Il faut dire qu’une des consignes absolues pour ce stage était de s’hydrater plus que de coutume, environ 3 à 4 litres par jour pour compenser la perte en eau contenue habituellement dans les aliments. Peut-être que j’étais « rassasié » par toute cette eau ?
Le soir venu, nous avons « dîné » tous ensemble autour d’un bouillon de jus de légumes. Juste l’eau dans laquelle avaient cuit les légumes, sans sel, sans rien. On va dire que c’était de l’eau avec du goût. Nous avons eu ensuite, et comme chaque soir de la semaine, un petit atelier d’information sur l’alimentation bio et la détoxification. Certains principes étaient intéressants, mais le discours général était un peu trop poussé à mon goût. Avec tous les principes, consignes, recommandations et interdits annoncés, je ne voyais plus où se situait le plaisir de manger. Bref, j’ai écouté poliment toutes ces recommandations … tout en pensant à la Master Pizza que j’allais engloutir en revenant de ce jeûne alimentaire.
Jeûne alimentaire : jour 3
Le matin du 3ème jour, au levé du lit, j’eus la sensation que mes jambes jouaient des castagnettes. Grosse baisse d’énergie. J’ai dû m’y reprendre à deux fois avant de me lever. Comme la seule chose que je pouvais ingurgiter était de l’eau, j’ai donc bu un bon 1/4 de litre pour remplir un peu mon estomac. Mais l’énergie ne fut pas revenue pour autant. Le départ en rando me paraissait mal engagé.
C’est à ce stade que je me suis rendu compte que mon corps entrait dans une nouvelle phase. La phase d’économie d’énergie. Je constatais que tous mes gestes, mes déplacements, mon fonctionnement global étaient ralentis. Exemple, je marchais pour me rendre au point de rendez-vous du matin à une vitesse d’escargot et j’étais au max de ce que je pouvais faire pour mettre un pied devant l’autre. J’avais réellement cette sensation que mon environnement et moi-même étions en mode « slow motion ».
Je décidais quand même de partir avec le groupe, et aussi étrange que cela puisse paraître, le fait de m’activer a gommé mon état de faiblesse du matin. Je fonctionnais à un niveau plus modeste en terme d’énergie, mais je fonctionnais quand même. Belle prise de conscience et changement de croyance sur les conséquences de sauter un repas ou du « il est midi, il FAUT manger«
Jeûne alimentaire : jour 4 et 5
La routine s’installait. Le matin, levé à l’aube, hydratation, rando, hydratation. Après-midi repos, piscine, sauna, hammam et hydratation. Le soir, jus de légumes (que j’ai d’ailleurs arrêté au 4ème jour tellement c’était fade; je préférais rester à l’eau), atelier sur les bienfaits du bio, du jeûne alimentaire et compagnie.
A ce stade de l’expérience, une constatation intéressante en lien avec le rapport à soi, est ma prise de conscience de la dynamique de la pulsion. Car sans avoir la sensation physique de faim, j’avais épisodiquement la pulsion mentale de manger qui venait me titiller. Et dans ce contexte, je pouvais observer qu’au bout de quelques minutes, cette pulsion perdait de son énergie et finissait par disparaître d’elle-même. Et si ça marche avec une pulsion aussi primaire que celle de se nourrir, cela devait aussi fonctionner avec toutes sortes de pulsions et pourquoi pas avec les émotions. La notion d’accueil et d’acceptation des émotions prenait alors tout son sens … du moins pour moi.
Jeûne alimentaire : jour 6
Dernier jour de jeûne alimentaire. J’étais quand même pas mécontent d’en finir. Pas tant pour recommencer à manger, car mon corps et mon esprit s’étaient adaptés à cet état de manque, mais précisément car j’avais fait le tour de la question, je voulais maintenant passer à autre chose.
Une dernière anecdote à partager avec vous, celle de la reprise alimentaire.
L’organisatrice du stage nous avait préparé un petit repas léger et composé essentiellement de produits frais et bien entendu… bio.
Je me préparais donc à manger une patate douce nature, sans sel, sans rien, après plusieurs jours de jeûne. Croyez-le ou pas, à l’instant où j’ai mis le premier morceau de patate dans ma bouche, j’ai eu un frisson qui m’a parcouru tout le corps et une sensation corporelle proche de l’orgasme. Un truc très puissant. Je crois que je me souviendrai de ce morceau de patate toute ma vie.
Conclusion
Les points positifs
- Une expérience intéressante du point de vue du fonctionnement du corps en état de jeûne alimentaire
- La découverte de ressources insoupçonnées, tant sur le plan physique que mental
- Une prise de conscience sur la dynamique des pulsions
- Un stage bien encadré par l’organisatrice
Les points de vigilance
- Le bio poussé à son paroxysme ne me convient pas. Je n’y ai pas trouvé de notion de plaisir.
- Il faut quand même être en bonne santé avant de réaliser ce type d’expérience. J’ai fait un check-up chez mon médecin avant de partir.
- Bien se renseigner sur les organismes qui proposent le jeûne alimentaire. Des dérives sectaires utilisent ce procédé pour « recruter ». Il y a une fédération officielle de Jeûne et randonnée: http://www.ffjr.com
Conclusion de la conclusion
Ma pizza hebdomadaire est la meilleure du monde 🙂
J’ai vu plusieurs fois des stands tenus par les randonneurs jeuneurs dans des salons.
Le moins que l’on puissent dire c’est qu’ils n’avaient l’air ni énergiques ni heureux.
Ton témoignage est très intéressant.
Merci
Merci Emmanuel de ton commentaire.
Tu as raison. Moi-même lors de cette expérience j’ai côtoyé des « hardcore » jeûneurs. Et c’est là où je n’adhère pas. J’ai constaté chez eux des objectifs de jeûne que je trouve limite pathologique.
Mais ça ne reste que ma perception des choses.
Jeûne et randonnée mai 2012
Je vous livre ma très très courte expérience de ma semaine de jeûne et randonnée :
Inscrite pour une session d’une semaine à Léoux en Drôme Provençale, j’arrive en voiture.
Le site est superbe et semble idéal pour la randonnée.
Des personnes attendent assises en rond sur des chaises dehors. Je dis bonjour et vais m’assoir à l’ombre. J’ai soif mais pas d’eau en vue, envie d’aller aux toilettes mais je n’ose pas entrer dans la maison et reste sagement assise à attendre.
D’autres personnes arrivent et s’installent, les gens ont l’air sympas, nous devons être 9 ou 10.
Gertrud Bölling arrive et sans se présenter, sans un bonjour, sans un sourire ou une petite phrase d’accueil, nous dit que l’on va commencer par une danse. Et ce n’est pas une suggestion ou une idée, au ton qu’elle emploie vous comprenez que c’est une obligation.
Aïe, aïe… ça commence mal.
Sur le même ton, elle nous demande d’aller choisir et cueillir une fleur.
Un tantinet hippie ? Bon, va pour la fleur, je prends donc une fleur.
Là où cela commence à se corser, c’est que Gertrud Bölling pose une pierre plate sur le sol et nous demande d’y poser notre fleur.
On est là, à poser notre fleur chacun notre tour en silence, l’ambiance est pour le moins bizarre et je commence franchement à ressentir un certain malaise.
Ensuite, il faut faire une ronde en se tenant la main.
Ca ne s’arrange pas, la maternelle maintenant…
Bien entendu la ronde doit se faire autour de la pierre et bien à équidistance de chacun d’entre nous… d’où l’intérêt du cercle !
A un jeune homme qui posait innocemment la question : Vous avez oublié vos cours de mathématiques ? Une amabilité hallucinante…
Le ton est donné, doux, calme mais ferme et très directif : la contestation n’est pas de mise, on adhère et on se tait.
Donc, cette danse c’est pour célébrer l’amour de … mais elle s’arrête au milieu de sa phrase (trop tôt encore pour entendre ce genre de choses ?) et parle de l’amour en général…
Alors pour moi, ça y est c’est trop : Ne voulant rompre ce joli cercle magique, je prends la menotte de mon voisin de droite et la mets dans celle de ma voisine de gauche en leur disant que ce sera sans moi. On est « obligé » d’exécuter une danse rituelle, d’écouter des discours auxquels on n’adhère pas et la suite, ce sera quoi ??? Surtout qu’avec le jeûne, on doit être plus fragile et plus réceptifs ?
Ce ne me semble pas sain du tout.
Gertrud Bölling me rattrape : « Vous partez ? » « Oui, ce n’est pas ce que j’attendais » « c’est normal, cela arrive à chaque stage »
Pas étonnant, ce n’est pas franchement au programme !
Et je les ai laissés à leur danse rituelle autour de la pierre et des fleurs. L’information du site occulte volontairement ce genre de pratique, c’est tout à fait malhonnête et on vous met devant le fait accompli. Certains se retrouvent « coincés » car viennent en TGV puis navette de Valence et ne peuvent comme moi reprendre leur voiture.
En rentrant, je décide d’alerter la fédération sur ce « dérapage » mais ô surprise, le siège de la Fédération Française de Jeûne et Randonnée est à … Léoux !!!
Bonjour Rosabelle
Merci pour ce partage d’expérience très intéressant.
Votre vécu de cette situation semble effectivement perturbant. Je ne sais pas comment j’aurai réagi à votre place?!
Pour ma part, l’ambiance était quand même moins « space ».
J’espère quand même que vous avez été remboursé car ce genre de stage n’est pas donné…
Oui, c’est assez perturbant, d’autant que ce n’est pas une décision qui se prend à la légère, il faut s’organiser pour les enfants, le travail, se préparer… et je regrette le manque d’information. Une seule photo de cette petite séance sur leur site et je ne serais pas venue. J’avais lu plusieurs livres dont celui de Gisbert Bölling et cela semblait sérieux. Aujourd’hui j’avoue que je suis un peu désemparée… Pour l’argent, pas de souci car ils ne prennent pas d’arrhes et je n’ai même pas eu le temps de payer.
Houlala… pas franchement engageant cette expérience. J’ai fait un jeûne de 7 jours l’année dernière en Belgique, chez Patricia Kersulec, qui est une femme exceptionnelle, elle déborde d’énergie et de bienveillance. Ma 1ère expérience de jeûne chez elle était dingue, dans le sens positif. Sa maison est ravissante et tellement chaleureuse, l’encadrement qu’elle propose est hyper attentif et professionnel, bref j’ai adoré. Je devais y retourner cette année, malheureusement ça ne se fait pas. Du coup j’ai cherché en hâte un autre stage et je pars samedi prochain à Léoux chez les Bolling…. j’espère que ça va bien se passer… au pire je ferai abstraction du côté mystique et je me concentrerai sur les bienfaits du jeûne, pour ne pas être perturbée par le folklore autour…
Je croise les doigts…
Bonjour,
Eh bien ! Ce sont des expériences de jeûne plutôt rébarbatives ! Pour ma part, j’ai jeûné deux fois ces dernières années mais pas en groupe, tranquillement dans mon coin. Je ne suis pas vraiment du genre à aller danser autour d’un caillou comme l’explique Rosabelle ! Mais je ne suis pas non plus du genre triste et sans énergie comme le dit Emmanuel.
Je voulais simplement dire que pour moi les deux jeûnes ont été vraiment profitables (pour soigner une maladie de peau entre autres) et paisibles sans tralala avec lavement et autres purges immondes. Et que je recommencerai sans hésiter et en connaissance de cause dans quelques mois ou années quand le besoin ou l’envie se fera sentir…
Cordialement,
Merci pour votre commentaire qui apporte un nouvel angle de vue sur le sujet.
Bonjour.
Je me suis lancé dans un jeûne de 21 jours. Aujourd’hui je termine le 17ème. Les deux premières semaines je travaillais. Quand les collègues s’aperçoivent que vous ne mangez pas, alors se pose la question : Faut-il dire la vérité ou invoquer un régime spécial que l’on fait chez soi ?
Le jeûne est une démarche personnelle. En dehors des très proches il est déconseillé d’en parler car les rumeurs sur votre propre compte vont bon train. Les gens s’inquiètent comme si vous aviez le cancer.
Pour cette dernière semaine je suis en vacances pour une semaine, et je me relâche un peu plus en prenant le moins de risques possibles.
Quand je reprendrai le travail, je serai en cours de réalimentation avec des jus de fruits, ce qui durera une semaine.
Je mesure 1m80 pour 73 kg. Aujourd’hui j’ai perdu presque 6kg.
Ce jeûne hydrique est avant tout thérapeutique. Je ne verse pas dans le mysticisme en me disant que je cesserai de m’alimenter pour me nourrire de Lumière, même si cela est possible. Je préfère de loin trouver le plaisir de partager un repas avec ceux que j’aime et avec tout le respect que j’ai pour la nature.
Mentalement, cela fait environ 4 ans que je prépare ce jeûne. Le déclic s’est fait alors que j’avais décidé de faire un jeûne de 5 jours. C’est donc sans assitance médicale ou autre qui me sont financièrement inaccessible que j’accompli cela. Jusqu’à maintenant je n’ai éprouvé aucun malaise qui aurait pû me faire tomber. Quand la réalimentation sera achevée, je pourrai dire que je suis devenu maître de mon propre corps, le corps et l’esprit en paix. Mais en aucune façon je serai un maître pour quiconque parce que j’ai vécu cela.
Je ne pense pas que je renouvellerai cette expèrience, une fois suffit. En revanche, je compte bien jeûner un jour par semaine, supprimer le petit déjeûner et jeûner 3 jours quand il me plaira.
Je ne suis pas être exeptionnel, plutôt en bonne santé où du moins c’est ce que je crois. Je certifie donc que le corps peu supporter une telle charge tout en continuant sa vie quotidienne si physiquement cela n’est pas trop dur. Ceci devrait fermer le bec des corbeaux de mauvais augures. Il faut avoir foi en ce que nous faisons et demander de l’assistance si cela est une sage décision.
Je vous remercie de m’avoir lu.
Merci pour ton partage d’expérience Tony. Sois prudent pour la suite 😉
A bientôt
Bonjour.
Voilà, c’est fait. Je termine mon 21ème jour de jeûne. J’ai perdu 8kg (de 73 à 65 pour 1.80). Depuis 3 jours je pratique 30min de musculation et je travaille chez moi un peu plus que d’habitude, peut-être pour augmenter mon endurance et me forger un autre caractère. Ces derniers jours, je ne peut pas dire que je suis envahi de béatitude. Avec mes enfants comme avec ma femme je suis plus sévère envers ce qu’il me semble désordonné, envers le non respect des règles de vie, envers l’incohérence, envers la désobeissance… Ce sont certainement des émotions qui remontent mais je préfèrerais de très loin être dans la joie.
Difficile de sentir les changements qui se produisent dans mon corps et dans mon esprit. J’y verrai plus claire dans 2 ou 3 mois.
Je ne suis pas pressé de remanger. Ce soir je prendrai 1/3 de pur jus de pomme pour 2/3 d’eau et commencerai donc véritablement à manger dans 7 jours. J’espère que je ne perderai pas plus de 2kg dans cette semaine.
A la semaine prochaine.
Merci de ton partage du suivi de ton aventure de jeûne Tony. Sacré expérience que tu vis là!!
Je ne sais plus exactement. Cela devait faire 3 ou 4 ans que je me préparais mentalement à faire ce jeûne de 21jours. De temps en temps je faisais des jeûnes d’une durée de 1 à 3 jours. Au mois d’août 2012 quand j’entrepris de cesser de m’alimenter pendant 5 jours, je ne savais pas que j’allais entreprendre les 21. A la fin du cinquième jours, le déclic se fît. Mon corps ou mon esprit ou les deux m’envoyèrent l’intime conviction que j’étais prêt à me lancer dans cette aventure. Dès le départ j’ai bu de l’eau, comme le fît finalement Henri Monfort.
Je l’ai fait à l’origine pour effectuer un nettoyage profond de mes cellules et soigner mon hasthme. Aujourd’hui l’allergie à la salive animale à énormément diminuer.
Au cours des deux premières semaines je me suis progressivement affaibli, faut dire que je continuais à travailler.
C’est vers le 13 ou 14ème jours que je senti la force revenir. En troisième semaine j’allais super bien, sans doute le passage en mode « pranique ».
Au 19ème jour j’étais à moins 8kg. Au 24ème jour quand je pris ma première nourriture solide, j’étais encore à moins 8kg, sans doute mon corps avait-il trouvé son équilibre.
Les changements les plus notables furent une capacité respiratoire plus grande et un esprit plus vif.
Si j’ai choisi de reprendre la nourriture avec un régime peu changé, c’est parce que j’ai choisi de ne pas rejeter les produits que m’offre la terre et que j’ai choisi de ne pas rompre le lien social par le partage du repas.
Je continue aujourd’hui à manger de tout, car je ne deviendrai pas meilleur si je deviens vétalien ou inérien.
Si pour une raison inconnue ma vie devait devenir très difficile, je sais que je survivrai, que je ne mourrai pas de faim. je sais que mon corps pourra s’immuniser contre les poisons lents et toute chose qui attenterait à ma vie.
Le jeûne fait au plus profond de la matière ouvre maintenant la porte au jeûne spirituel. De ne pas manger pendant un certain temps, je passe maintenant à ne plus faire le mal pour faire uniquement le bien selon ma propre conscience pour le restant de ma vie. J’ai l’intime conviction que je vais réaliser cela.
Je n’ai pas eu besoin de me faire suivre par un médecin, j’ai seulement eu seulement besoin d’avoir foi en moi. A aucun moment durant le jeûne alimentaire je me suis effondré.
Je pense que de plus en plus de personnes seront capable de faire une telle chose, avec de plus en plus facilités.
Recevez mes plus belles pensées.
Super aventure et surtout riche d’enseignement car je me pose la question médicale du jeune pour faciliter la perte de poids donc pas d’approche spirituelle dans mon cas!
1 semaine de jeune c’est beaucoup surtout quand on a une activité physique mais il semble que certains spécialistes disent que ça favorise l’hormone de croissance ce qui va permettre de bien bruler les graisses et non uniquement les muscles si le jeune ne dure pas trop longtemps.
Ce que tu indiques au jour 3 montre que peut-être 2 jours de jeune uniquement c’est la bonne durée.
Boire permet de couper la faim car l’estomac est bien rempli donc rien d’étonnant à ce que vous aillez bu 3/4 litres d’eau par jour.
Bonjour
Je ne suis pas convaincu par l’utilisation du jeûne dans l’objectif de perte de poids. Car même si effectivement à la fin du jeûne il y a quelques kilos de perdus, le corps n’est pas bête. Il mémorise le manque qu’il a subi durant plusieurs jours et aura tendance à se mettre en mode survie dès la reprise alimentaire.
De fait , il stockera plus que nécessaire, sucre et graisse pour une éventuelle période de disette. Résultat : prise de poids. Perso, je n’y ai pas eu droit car ayant une morphologie qui ne s’y prête pas, mais je déconseille vivement le jeûne dans un objectif de perte de poids.
À mon humble avis, il n’y a pas 36 solutions pour perdre du poids : pratiquer une activité physique modérément intense, plus de 30 minutes plusieurs fois par semaine, couplé avec une diminution des sucres rapides et des graisses saturées. Au bout de 2 mois, les résultats doivent se voir (et se sentir…)
Je suis d’accord Christophe que si tu affames ton corps trop longtemps, il se met dans un mode survie ou le métabolisme diminue fortement. Donc à la reprise d’une alimentation « normal », tu reprends tout voir plus, c’est le fameux effet yoyo. Mais si le jeune dure peu 2j par exemple et qu’il y a un contrôle sur l’alimentation les jours d’après (pas de sucre, pas de pain blanc) la perte de poids peut tenir. Cela a l’avantage de te motiver très fort contrairement à un régime ou tu perds 1kg par mois.
Pour ma part mon dos me faisant souffrir en ce moment, l’activité physique ne m’est pas du tout conseillé à part la marche et la natation (hernie discale et sciatique modérée). Je remplace par le sauna qui vaut bien une séance de sport.
Peut-être, mais là mes compétences en la matière s’arrêtent ici. En tous cas, je te souhaite un bon rétablissement 😉
Merci à vous tous, pour le récit de vos expériences. Je m’apprête à pratiquer pour la première fois le jeûne. Vous m’avez aidé… merci pour vos partages.
Avec plaisir Margotine
À l’occasion, si tu peux partager ton expérience ici, ce sera bienvenu 😉
A bientôt.
Bonjour.
Aujourd’hui je débute un jeûne sans fin. C’est ce que je me souhaite sincèrement. Il y a un peu plus d’un an, j’accomplissait le jeûne de 23 jours d’alimentation solide,de l’eau les premiers 21 jours et du jus de fruit coupé à l’eau les 2 jours suivants. Depuis, je n’ai plus dépassé 24h sans manger.
Le jeûne que je commence aujourd’hui est plus difficile et demande beaucoup de vigilance. En effet, je cesse de m’alimenter de ma propre connerie humain, celle des autres je n’en suis pas rsponsable et la mienne est grandement suffisante. Je vous donne le menu avec très certainement des oublis : Je cesse toute pensée d’adultère, je cesse de mentir, je cesse de juger, je cesse d’avoir tout pouvoir sur autrui, je cesse de faire le choix du mal. Je vais donc m’efforcer d’être quelqu’un de sympathique, quelqu’un d’un peu fou aux yeux du monde, parceque je décide de cultiver le bien en moi et rien que le bien.
Pour le mois de novembre j’ai pris 10 jours de vacances durant lequel je jeûnerai au moins 3 jours. Je vous dirai donc si mon corps s’adapte plus vite à la situation.
A bientôt.
Le début de ton commentaire commençait à m’inquiéter sérieusement Tony 😉
En lisant la suite, me voilà rassuré et intéressé pour connaître les effets de ce « jeûne » de l’esprit sur les rapports humains.
A tous, je conseille de lire les livres de Anne-Marie GAIGNARD, genre HUGO ET LES ROIS ETRE ET AVOIR et titres qui suivent ce premier ouvrage : ce n’est pas le jeûne qui me donne la nausée, mais les fautes d’accord de verbes.
Ceci dit, bravo pour votre courage.
Merci pour votre partage Liliane.
Votre intervention m’a en plus permis de revoir cet ancien billet pour tenir compte de vos remarques.
A bientôt.
Remise la déplorable expérience à Léoux, je suis allée à Carro près de Marseille. Une semaine de jeûne (et rando) suivie d’une semaine détox (reprise alimentaire via alimentation vivante). Le centre est cette fois sérieux et l’expérience très enrichissante. Je recommande à tous ceux qui cherchent un accompagnement sain sans mysticisme, chamanisme ou autres déviances imposées…
Bonjour Christophe.
Depuis le 17 septembre, j’ai entrepris de suivre la cure du feu docteur Breuss. Cette cure de 42 jours est à base de jus de légumes crus (bettrave,carotte, cèleri, pomme de terre et raifort), de tisane de sauge et de tisane rénale. 42 jours, c’est le temps nécessaire pour que l’organisme puise entièrement les protéines contenues dans les cellules malsaines, plus particulièrement les cellules cancéreuses qui finissent par mourir. La perte de poids moyen pour cette cure est de huit kilos.
Au premier jour, ventre plein et donc pas à jeun du tout, je pesais 78 kilos ; huit jours après 73 kilos.
j’ai rien à dire d’extraordinaire concernant les premiers jours, depuis le septième jour j’accuse une baisse de tonus et j’éprouve le besoin de plus me reposer.
Vous savez déjà que j’ai accompli le jeûne de 21 jours à base d’eau uniquement. Cette fois-ci, je me suis mieux préparé. J’effectue les dix-sept premiers jours tout en continuant mon travail mais intercalés de trois jours de repos supplémentaires grâce à mes heures de récupération. Ensuite, c’est deux semaines de congés payés, plus une semaine de rtt, plus trois jours sans solde et un jour de récupération pour un total de quatre semaines chez moi. Quant à mon mental, il est prêt depuis environ trois semaines.
Ce jeûne représente pour moi un véritable voyage intérieur.
Nouveau point dans une semaine.
La deuxième semaine s’achève, je pèse 78kg une perte de 8. J’ai eu besoin de prendre plus de repos, mais rien de particulier à déclarer. Depuis aujourd »hui je sens un regain de vitalité. Si ! une chose quand même, je n’ai pas connu de vertige comme quand j’ai fait le jeûne de 21 jours la première fois.
Spirituellement j’ai ouvert les portes, l’alignement corps-esprit-âme se fera.
Physiquement je suis très heureux de permettre à mon corps d’accomplir son prodige.
Nouveau point dans une semaine.
La troisième semaine se termine. Mon poids se stabilise à 68 kilos.
Je n’ai rien d’extraordinaire à dire. Je ne veux pas verser dans le mysticisme, je cherche a m’enraciner profondément pour que mes ramifications s’élèvent.
Aujourd’hui se pose la question de continuer le jeûne en prenant le risque de fragiliser ma santé mentale, c’est ce que pensent certaines personnes. Je me suis mis à mon écoute, je vais de l’avant sans me décourager, au bout des 42 jours.
Je continue à avoir une activité normale avec un peu plus de te temps pour me reposer.
La quatrième semaine se termine, je pèse environ 67 kilos. Je me sens toujours bien, mon activité quotidienne ne diminue pas. La cure Breuss dit 42 jours, je m’arrêterai à 40 pour avoir 7 jours de réalimennation progressive avant de reprendre le travail professionnel.
Au niveau de l’esprit, je m’aperçois que des résistances qui composent mon humanité tombent les unes après les autres, moins de limites, moins de contraintes, plus aimant, plus zen, plus à l’écoute, une écoute qui ne juge pas, une é oute qui ne cherche pas à convaincre.
J’ai décidé que je ne serai pas végétarien parceque c’est se mettre des bornes. Je mangerai de tout et du mieux que peux, et comme dans une maison je ferai du ménage en buvant des jus d’aliments crus non animal.
Pour le premier jour j’ai décidé de manger un avocat vinaigrette avec des crevettes, parce que j’aime ça.
Mon imagination se fait plus fertile, plus créatrice. C’est avec joie que je décide et que j’accomplie, toujours dans le sens du bien, le bien qui alimente le Bien qui recouvre le Mal. Faire le bien pour le Bien.
À la semaine prochaine.
37 ème jour, mon corps refuse d’avaler le jus de légumes crus, je dois être saturé. 38 au soir je prends mon premier potage ainsi que le lendemain soir.
40 ème jour et dernier jour de jeûne, à nouveau un potage et je fais mes premières selles avec un peu de difficulté. Le poids de mon corps s’est vraiment stabilisé à 64 kg, perte de 14 kg n’ayant pas entraînée de défaillances physique, exceptée les fatigues liées à l’activité. Le corps est une mécanique organique merveilleuse.
Au lendemain matin, j’ai pris un croissant avec mon épouse. Le midi, je m’étais préparé la veille une bonne petite assiette de riz crevettes avocat sauce vinaigrette. Le soir, avec des invités venus à la maison, j’ai mangé en petite quantité apéritif, charcuteries, dinde pàtes champignon, fromage de chêvre salade, et gâreau mousse chocolat. Cela parraît beaucoup pour une première journée, mais il n’y a pas eu d’effet secondaire désagréable. Le salé passe mieux que le sucré et la texture de viande de dinde m’a paru bien rêche au passage dans la gorge.
Quoi qu’il en soit, c’est une grande joie que de manger, je veux que ce soit toujours comme ça, ne plus manger avec déplaisir, et surtout manger en conscience.
Aujourd’hui je mangerai moins que hier, je cherche la mesure, à me nourrir de ce dont j’ai envi et besoin.
Que la Paix soit.
Bonjour Tony
Merci pour le partage de votre expérience.
Je suis content pour vous que tout se soit bien terminé. 40 jours avec ce type de jeûne, c’est un sacré challenge pour le corps et pour l’esprit. Perso, et compte tenu de ma casquette de soignant, je ne suis pas sûr que ce soit très bon pour la santé. Mais bon, vous semblez l’avoir bien vécu; c’est l’essentiel.
Encore merci pour le partage de cette expérience vécue « de l’intérieur » (à tous les sens du terme 😉 )
Il n’y pas vraiment de mérite à jeûner 40j quand on fait totalement confiance à son corps et que la peur de manquer se trouve derrière l’horizon des mauvaises pensées. L’esprit et le corps ensemble sont une merveilleuse équipe. Je ne rencontre pas pour le moment de problèmes concernant la réalimentation, le corps continue dans ses bonnes oeuvres. Cela continue à me surprendre agréablement. J’ai franchi un certain nombre de barrières psychologiques, ou plutôt qui sont tombées.
je ferai un nouveau point, notamment sur le jeune total de 24h.
À bientôt Christophe.
Bonjour,
Merci pour ce partage d’expérience.
Tentée par elle, et consciente des capacités du corps humain, je me posais qqes questions :
– comment étaient gérées les premières fatigues en période de situation professionnelle ? (si démarrage en continuant à bosser) : concentration, tentations/alim… (je fais beaucoup de route ds cadre pro…)
sinon :
– est-il préférable de commencer à jeûner « en vacances » pour se préparer à reprise « différente » du travail ?
merci de continuer à partager …. et bonne journée 🙂
J’ai effectué les 18 premiers jours de jeûne en situation de travail (dans le cadre d’un foyer d’accueil médicalisé comme aide médico psychologique). Le fait que mon corps connaisse la façon d’aborder un jeûne de plus de 3 jours facilite les choses. J’ai adopté mon rythme de travail à mon état de fatigue qui souvent n’était que passagé, tout en étant suppléé par le colĺègue en cas de besoin. Je n’ai pas eu de vertige très marqué, juste prendre la précaution de ne pas se relever trop vite après s’être baissé ; je pense que le jus de légumes crus aide.
un tel jeûne, il faut le vouloir et ça se prépare bien à l’avance. Il faut connaître les réactions de son corps et lui faire totalement confiance. Pour les personnes qui font un long jeûne parce que il y va de leur vie, parce que elles ne veulent pas mourir pour encore vivre, c’est différent, elles ont tout à gagner.
j’avais prévu une semaine entre la fin du jeûne et la reprise du travail. Je m’aperçois que 2 ou 3 jours auraient aussi été suffisant avant de reprendre le travail. J’ai épuisé tous mes jours de rtt et récupérations et congés payés.
Je suis très heureux d’avoir pu le faire et de voir à à quel point l’esprit le mental sont devenus plus forts.
Bonjour,
je pratique le jeûne depuis 2 ans maintenant, pour les bienfaits qu’il apporte au niveau de la détoxification et d’une forme de « musculature cérébrale » (je deviens plus fort en écoutant et en connaissant mon corps) et j’aimerais savoir si certains d’entre vous ont pratiqué le jeûne pour soigner ou amoindrir les effets d’une inflammation d’une sciatique due à une hernie discale.
Bonjour,
J’ai pratiqué le jeûne à la shelton ( à l’eau) durant 18 jours et je voyais des petites améliorations chaque jours car je souffre d’une hernie discale l5s1 cela m’a encouragé à entreprendre un jeune plus long mais par faute d’oportunité je n’ai pas pu le faire
Bonjour à tous .
Je voulais vous faire part de mon expérience à mon tour .
J’ai effectué un jeune hydrique l’année passée au mois de juillet de 23 jours . Les objectifs étaient multiples mais l’un d’entre eux était de gagner en assurance, vaincre une fragilité que je percevais comme une menace suite à un burn out vécu 6 mois plus tôt . Je voulais me passer définitivement de médicaments que je prenais suite à cet épidode difficile à cette crise d’identité;
Durant cette période je n’ai pris que de l’eau et sur la fin mélangé avec un très léger fond de jus de fruit frais pour avoir un peu de gout . Les résultats espérés ont été atteints au bout de 8 jours et pas avant comme lu sur d’autres blogs . Je m’étais bien préparé pour cette aventure . Suppression des alcools,énergisants , café , thé durant les semaines précédentes puis suppression des protéines puis restriction des bols alimentaires . Etant migraineux et malgré les précautions prises ,les premiers jours de jeunes ont été difficiles par l’effet d’élimination des toxines qui a engendré des maux de tête à répétition sur au moins 3 jours . Au bout de 8 jours donc , j’ai bien ressenti le calme après les troubles , sérénité, paix,amour pour les autres et surtout pour soi .Bref des moments de complicité avec soi merveilleux et emprunt de beaucoup de respect et d’amour. Une paix intérieure intense . Les jours passant il faut boire et maintenir une activité physique pour poursuivre l’élimination . Je devais durer comme cela dans le temps pour rechercher des effets bénéfiques sur le domaine émotionnel au long terme après le jeûne . Je ne me suis jamais dit bon c’est parti pour 23 jours , d’ailleurs pourquoi 23 et pas 25 ? et bien parce que je décidais de poursuivre comme cela d’un jour à l’autre en constatant mon état, si je pouvais poursuivre je le faisais sinon j’arrêtais.
Autres effets constatés, je pouvais courir avec une belle endurance sans problème d’essoufflement alors qu’en temps normal je suis sujet à de l’asthme . Les nuits étaient courtes , le sommeil très réparateur et du temps pour s’adonner à la lecture comme jamais … Je pouvais avaler des livres sans tomber de fatigue , alors qu’habituellement je tombe de sommeil après quelques pages même avec un très bon bouquin ; Etant à Dubai je faisais tout de même attention à mon hygiène de vie car la chaleur là bas était infernale, 50 °c en pleine journée … donc je buvais et buvais à tout va ..
Au 22 eme jour, je ne supportais plus de boire que de l’eau même mélangé avec un très léger fond de jus de fruit pour donner du gout cela ne passait plus , je commençais à avoir des nausées . Pour ma part plus de plaisirs , j’ai donc arrêté là l’expérience. MAis l’expérience se poursuit . Le premier repas fut du simple jus de carotte . Le gout a explosé dans ma bouche, c’était jouissif ; Les petites collations les jours d’après s’en sont suivis, poire fraiche avec quinoa pour apporter des protéines . Pas de viandes et d’alcool pendant au moins 3 semaines . Les 3 premiers jours qui ont suivi la fin du jeûne ont été des jours de totale sérénité, fraicheur,d’enthousiasme et une super forme…puis le 4 eme jours j’ai vécu une descente en quelques secondes j’ai été foudroyé par une crise d’angoisse que j’ai malgré tout réussi à vivre en notant les sensations et émotions ressentis .Il m’a fallu au moins une heure pour évacuer cette décharge émotionnelle . Les moments d’après je suis sorti de cette crise lessivé et fragilisé . Je devais reprendre mon travail quelques jours après et j’ai remarqué que j’étais devenu hypersensible, stressé par mon environnement du travail . Encore aujourd’hui je pense être sorti des cette expérience changé et plus sensible que par le passé . Le bilan est donc mitigé et pas à la hauteur de mes espérances . Je regarde les choses parfois avec un regard nouveau, pas forcement positif et je me sens plus tout à fait le même . Alors le jeûne pour ou contre ? A vous d’en juger . Sans vouloir tomber dans le mysticisme une personne m’a averti récemment que le jeûne loin d’être dénoué de sens pouvait présenté un problème pour les personnes comme moi suggère t’ elle qui ont à l’origine un problème d’enracinement pour ne pas dire d’incarnation..!
Je voulais faire profiter de cette expérience d’une part parce que ce n’est pas tous les jours que l’on fait un jeûne et par ailleurs pour avoir votre retour sur les effets psychologique et psychique sur l’individu . Je prends aujourd’hui du griffonia pour m’apporter sérénité (sécrétion sérotonine)mais les effets ne sont pas à la hauteur de ceux constatés lors du jeûne . Merci pour votre retour
Bonjour,
Comme Tony, je fais une cure de Breuss. J’en suis au 24° jour.
J’avais déjà fait deux jeûnes hydriques. un de 7 jours, un de 14 jours pour améliorer ma santé et j’avais découvert la cure de Breuss contre le cancer.
Quand le 26 janvier dernier on m’a annoncé un cancer de la lymphe, j’ai tout de suite dit pas de chimie pour moi. J’ai vu mon oncologie le 27 janvier, je lui ai parlé de cette cure qu’il connaissait.Comme j’en suis au début du lymphome, il a été d’accord pour que je fasse cette cure avec pour seule exigence une prise de sang le premier jour de la cure et une autre 7 semaines après (6 semaines de jeûne + une semaine de reprise alimentaire.
Au 25 cl jus de légumes quotidiens (300g betteraves, 100 g de carottes, 100g de céleri, 30g de radis noir) et les tisanes (une gorgé de chaque alternée toutes les heures), j’ajoute le matin 2 ampoules de sérum de Quinton hypertonic, 1 à midi, 1 le soir d’isotonic.
Une trentaine de g d’Aloé Arborescens en trois prises et un lavement au café vert deux fois par semaine.
Au 24° jour, j’ai perdu 8 kg, je n’ai pas faim, mais parfois envie de manger, quand je sens une odeur de poulet rôti ou autre.
J’ai choisi de venir passer deux semaines au soleil. J’ai trouvé une petite location près de Toulon avec prêt d’un extracteur de jus et je fais ce post au soleil dans le jardin sur une chaise longue.
Le seul inconvénient est ma fatigue, mais comme ce cancer est très fatigant et que j’ai passé l’automne au bord de l’épuisement, je ne pense pas que ce soit la cure qui fasse cet effet.
Je vous raconterai la suite et le résultat final le 30 mars
Petit encouragement pour Danouchkas.
Ta fatigue est légère, monte avec ta volonté de fer.
Ce que tu bois donne ce que tu veux y trouver.
Ce que tu fais, tu le fais pour ton corps, ton esprit et ton âme.
Ce que tu fais, tu le fais pour l’humanité.
Ne jamais se décourager.
Merci Tony pour cet encouragement.
Cela m’a touchée et correspond bien à l’abondance quie je demande à l’univers pour moi et pour l’humanité toute entière
L’organisme n’est pas fait pour jeûner, et c’est le mettre en danger que de lui imposer un régime contre nature. Le fonctionnement de l’organisme est réglé par plusieurs horloges biologiques, situées dans divers organes, mais c’est l’horloge du cerveau, véritable chef d’orchestre, qui les contrôle toutes, par le biais de la rétine, en fonction de la luminosité. L’alternance jour et nuit régule ainsi les mécanismes de faim et de satiété,
si les organes ne sont pas approvisionnés, le cerveau en particulier, l’organisme, faute de protéines alimentaires, puise dans les «réserves».Or les protéines musculaires sont les premières à être utilisées par le corps en cas de diète protéinique, et les utiliser ne peut qu’affaiblir l’organisme. C’est dangereux pour le cœur, surtout si ce muscle est déjà fragile. Facteur aggravant, en l’absence de sucres alimentaires, le foie se met à fabriquer du glucose à partir d’acides aminés, issus de protéines. Un autre effet pervers du jeûne porte sur certaines vitamines, solubles dans l’eau, ne pouvant donc pas être stockées. Ainsi, on élimine dans les urines la vitamine C et celles du groupe B au quotidien ; leur manque, à la différence des vitamines dissoutes dans les graisses (A, D, E, K), ne peut pas être compensé par une quelconque réserve.
n aucun cas le jeûne ne nettoie l’organisme. Alléger le travail de «digestion» des organes est une erreur. Au contraire, le manque de nutriments les fatigue et altère plus ou moins subtilement leur fonctionnement. La réponse au «trop» alimentaire n’est en aucun cas le «rien». Cette idée vient d’une époque où la classe dominante, qui réglait la vie sociale, «bénéficiait» d’embonpoint ; il était donc judicieux de proposer des restrictions alimentaires de temps en temps. Le jeûne hydrique est, lui aussi, une illusion dangereuse. En effet, il est facile de perdre un peu d’eau, ce qui donne l’illusion de perdre du poids. Mais c’est au risque de fragiliser le fonctionnement des organes essentiels comme le cœur, du fait de la diminution du volume sanguin, et le cerveau, qui a besoin d’eau pour assurer ses fonctions cognitives.
Le seul jeûne physiologique acceptable est celui de la nuit de sommeil, entre six et huit heures. Au-delà, il y a prélèvement sur les réserves, et donc obligatoirement affaiblissement de l’organisme. Dès lors, toutes les allégations tendant à faire du jeûne un régime de prévention, voire même de traitement, sont nulles et non avenues…
Le jeûne ne soulage pas la polyarthrite rhumatoïde, ce que d’ailleurs aucune alimentation particulière ne peut faire, hélas! Tout régime d’exclusion, quel qu’il soit, ne peut que l’aggraver, au contraire. Jeûner n’aide pas à contrôler l’hypertension. En revanche, une bonne alimentation, appauvrie en sel, et surtout associée à une bonne hygiène de vie, peut agir. Non seulement le jeûne n’apaise pas les maladies inflammatoires de l’intestin, mais il pénalise ces organes qui ont précisément le plus besoin de nutriments, en quantité énorme, donc des aliments qui les contiennent, pour assurer leur pérennité, leur structure et leur fonction, dans la mesure où leur renouvellement est très rapide puisque nous «changeons» d’intestin tous les huit jours…
S’affamer pour affamer les cellules tumorales et ainsi freiner la propagation du cancer est un contresens. C’est l’inverse qui se produit: le jeûne rend l’organisme moins résistant face aux cellules cancéreuses, justement particulièrement voraces. C’est d’ailleurs pourquoi certains cancers sont accompagnés d’amaigrissement important, mettant par lui-même la vie du patient en jeu. Il est alors au contraire indispensable de «surnourrir» le malade.
Euphorie trompeuse
Qui plus est, les cancers provoquent un dysfonctionnement des horloges biologiques. Des repas pris régulièrement et à heures fixes aident à rétablir celles-ci et donc à lutter contre la maladie. Le jeûne ne saurait non plus décupler les effets de la chimiothérapie puisque la chrono-pharmacologie nous apprend que ce qui compte, c’est l’ajustement de la prise des médicaments en fonction justement du moment de la journée, et donc de l’heure des repas…
Certaines «cures» proposées, sous prétexte de surfer sur la mode du jeûne, sont en réalité des régimes prétendument encadrés, dont on assure que, d’une durée de trois semaines maximum, ils ne sont pas dangereux pour la santé… Attention! Le jeûne n’est pas la réduction des glucides, lipides et protéines, mais leur suppression, ce qui est incompatible avec le fonctionnement le plus élémentaire de l’organisme. La plupart des régimes amaigrissants entraînent de fait une reprise de poids dès qu’on les arrête ; pire: les protéines musculaires perdues sont remplacées par du tissu adipeux ou du collagène… On augmente ainsi la masse grasse au détriment de la masse maigre la plus noble, et c’est irrémédiable.
Il faut aussi savoir qu’en cas de réduction calorique alimentaire importante, il est indispensable de prendre des compléments alimentaires pour apporter toutes les vitamines, tous les minéraux et oligo-éléments, et que cela doit être fait de manière équilibrée, obligatoirement sous contrôle médical.
Le jeûne est souvent présenté comme un moyen d’accéder à une clarté d’esprit et à un «désencombrement mental»… Ne vous laissez surtout pas prendre à cette «euphorie» artificielle des premiers jours de jeûne! Elle est tout simplement due à la fabrication par l’organisme de substances énergétiques de substitution, les corps cétoniques, qui donnent en outre, bien souvent, une mauvaise haleine.
Merci Jacques pour ce commentaire riche et fourni. Comme très souvent, la juste mesure et la voie du milieu est de mise 🙂