Ou bien entend-on parfois “Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir”. J’aimerais m’arrêter aujourd’hui sur cette notion d’espoir et partager avec vous ma vision des choses sur ce sujet « l’espoir fait vivre ».

Si je me réfère aux deux adages précédemment cités et qui sonnent déjà un peu comme des croyances, je pourrais partir du principe que si j’espère quoi que ce soit qui puisse m’arriver dans la vie, tant que je suis vivant, la réalisation de mon désir est potentiellement jouable.

Heu…c’est sûr que la mort rend plus difficile la réussite de ses objectifs… 🙂

L’espoir fait vivre : Être attendu comme le messie

Blague à part, Il y a quand même derrière tout ça un maître mot qui, sous son air dissimulé, est à la source de bien des conflits, mal-être et rancœurs d’usage; c’est l’attente.

L’attente que nous plaçons dans divers projets, objets, personnes, relations et tout ce qui peut faire partie de notre environnement quotidien est bien souvent la cause majeure de déceptions dès lors que le résultat escompté ne correspond  justement pas à nos attentes. Et plus l’attente est grande, plus la déception l’est aussi en cas de déconfiture. L’espoir fait vivre, OK et en même temps j’ai envie de dire « plus dure sera la chute »

L’exemple le plus frappant est l’élection de Barack Obama en Novembre 2008. Souvenez-vous de la tempête médiatique qui glorifiait le sauveur de l’humanité. L’attente vis à vis de cet homme était démentielle. Lorsque les électeurs américains ont constaté quelques mois plus tard que leur président n’était qu’un humain faisant partie d’un système, une grande partie d’entre eux était largement déçue.

D’autres exemples récurrents où l’espoir fait vivre, rencontrés ici ou là:

  • Espoir de faire changer le caractère, l’attitude, les pensées de votre conjoint, collaborateur, patron, etc.
  • Espoir que cette femme ou cet homme sur qui vous avez flashé va vous aborder et s’intéresser à vous.
  • Espoir que le téléphone sonne pour avoir une (bonne) nouvelle
  • Attente d’être reconnu par votre n+1 pour tout le travail que vous avez fourni sur un dossier prenant.
  • Attente de résultats concrets après 1 petit mois d’entraînement dans n’importe quelle activité sportive.
  • Attente d’un renvoi d’ascenseur quand vous faites une B.A

 En y réfléchissant un peu, nous pourrions trouver quantité de situations où, de façon consciente ou pas, nous nous attendons à quelque chose qui devrait aller dans le sens que nous souhaitons.

La question serait alors: « Qu’avez-vous déjà accompli comme action sans attendre quoi que ce soit en retour? »

L’espoir fait vivre ; quand l’intention focalise l’attention

Vu de ma fenêtre, le problème avec l’adage « l’espoir fait vivre » est qu’il semble posséder une faculté inhibitrice de mise en mouvement ou, plus sournoisement, une faculté créatrice de croyance limitante.

En effet, lorsque nous avons l’espoir de voir se réaliser quelque chose, nous commençons à élaborer toute une série de distorsions de la réalité que nous percevons, sensées nous prouver que nous sommes sur le bon chemin. Or, ce bon chemin n’existe pour l’instant que dans notre tête. S’il n’y a pas quelques actions mêmes minimes qui nous dynamisent à avancer vers notre but, le résultat risque d’être proche d’une petite brise d’été; c’est du vent.

J’entends déjà les contre-arguments disant qu’il est important de se projeter dans l’avenir afin de maximiser ses chances de réussite, de visualiser notre but afin de le rendre plus “vivant”, et bla bla bla…

Je suis mille fois OK avec tout ça. L’idée que je souhaite développer ici est de distinguer l’espoir de la vision à long terme.

Je pense que le premier a tendance à nous enfermer dans une inertie qui, à la longue, pourrait même finir par être confortable, car nous n’aurions alors plus d’autres efforts à fournir que celui d’espérer que le gâteau tombe tout cuit dans la bouche. L’espoir fait vivre, peut-être, mais il ne vous donne pas à manger pour autant…

La deuxième détermine une intention qui nous pousse à nous lever chaque matin avec l’envie de changer le monde et déplacer des montagnes. De cette vision émanera une énergie considérable alimentant tous nos niveaux de fonctionnement, depuis notre identité jusqu’à nos comportements. C’est ainsi que se créé le sens que nous attribuons en grande partie à nos actes quotidiens.

Séquence émotion

Je regarde parfois un documentaire (« Je ne devrais pas être en vie ») relatant des faits réellement vécus par des personnes se trouvant par accident dans des situations où l’issue fatale devient rapidement plus qu’une éventualité. Globalement, et compte-tenu du contexte extrême où elles se trouvent (milieu de l’océan, étendue désertique, etc.) il arrive un moment où ces personnes perdent tout espoir d’être secourues. Il n’y aurait donc plus de quoi se raccrocher à la vie et l’expression « l’espoir fait vivre » perd complètement son sens. Et pourtant, elles ont tout de même survécu.

Il y a bien sûr de multiples facteurs qui ont participé à leur sauvetage dont une part de chance non négligeable, mais j’ai pu constater qu’un des leviers de motivation à se battre contre la mort était la vision qu’elles avaient d’elle-même dans la vie. L’une des rescapées a prononcé ces quelques mots sur lesquels je vous laisse méditer:

“Je ne pouvais pas mourir ici, j’avais encore trop de chose à accomplir dans ma vie”


Si vous-même voulez passer de l’espoir à une réalisation concrète de votre vie, contactez-moi ici. Nous pouvons travailler ensemble.


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